Depuis les mises en service du Contournement de Nîmes-Montpellier (CNM) et de la ligne Perpignan-Figueras, la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan est le dernier maillon restant à construire pour assurer la continuité de la grande vitesse, entre la France et l’Espagne. De plus, les besoins croissants du trafic régional entrainent une saturation progressive de la ligne actuelle, freinant le développement des trains du quotidien.
C’est ainsi aujourd’hui un axe prioritaire à toutes les échelles :
- Au niveau régional, pour améliorer la desserte du littoral occitan en permettant la mise en œuvre d’un service régional à haute fréquence.
- Au niveau national, pour réduire les temps de parcours entre les villes occitanes (Béziers, Narbonne, Perpignan) et les grandes métropoles situées sur les axes du Couloir rhodanien (Valence, Lyon, puis Paris) et du Grand Sud (Nice, Toulon, Marseille, Carcassonne, Toulouse, Bordeaux).
- Au niveau européen, pour compléter la carte de la grande vitesse et le corridor européen de fret « Méditerranée ».
Enfin, la mobilité ferroviaire contribue à la décarbonation des transports et à la limitation de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. C’est un mode de déplacement durable qui participe à la lutte contre le dérèglement climatique : plus de trains c’est moins de voitures et de camions sur les routes !
Pour l’ensemble de ces raisons, la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan est inscrite parmi les priorités retenues par l’État dans la Loi d’Orientation des Mobilités de 2019.